Voilà donc ma petite review du concert de Milan lors de ce jour du seigneur en Italie !
Donc, la journée démarre sympathiquement avec un réveil à 5h du matin pour aller prendre un train direction Milan. Départ de Lausanne, arrivée estimée vers 10h, donc 1 heure avant le début du concert.
Mieux vaut prévoir une marge avec ces italiens !
Bref, nous arrivons à l’heure prévue (le retard inclus) mais on a un peu du mal à trouver l’endroit.
On arrive finalement devant le théâtre Manzoni à 10h50 ! C’est noir de monde et je prend peur, je dois encore échanger mes tickets et sachant que c’est sold out depuis plus d’un mois et que niveau organisation + Italie ça fait un sacré bordel…
Heureusement tout est OK, la foule qui attend devant l’entrée peut finalement entrer vers 11h10. En arrivant dans la salle, je suis tout de suite étonné de l’age moyen des spectateurs, entre les mamies de 90 ans sorti d’une maison de retraite (véridique) et le gamin de 6 ans en sortie avec ses parents, la foule se révèle être bien folklorique et il faut avoir l'oeil attentif pour voir les 2 – 3 métalleux chevelus venu dans ce joli petit théâtre aux allure de salle de spectacle pour enfant :-) ce matin, des cœurs vont lacher, c’est certain !
Il s’avère que ce concert fait partie d’un festival bien nommé «aperitivo in concerto » et que beaucoup de personnes ont un abonnement et viennent donc par curiosité ne sachant même pas à quoi vraiment s’attendre.
Toujours est il que le concert est sold out et que nos places, soit disant «numérotées», restent introuvable. Le temps avance, la salle est déjà bien remplie, je vois Zorn qui guigne dernière le rideaux me faisant clairement comprendre « ça va commencer bram, installe toi »
arghhh, nos places sont occupées, la miss qui s' occupe de placer les gens les place là ou la place est libre, alalalala quel organisation de merde…
Finalement on récupère de belles places avec une très bonne vue sur la scène. Le temps de m’asseoir les lumières s’éteignent et la messe peut commencer. Je cherche tant bien que mal mon enregistreur alors que le concert débute déjà dans une apocalypse sonore terrifiant.
Je trouve enfin mon engin, plug le micro enregistre direct sans faire de tests, ça passe ou ça casse….tant pis !
Après le premier morceau, les premières victimes se lèvent déjà. Leur pas chancelant prouvent à quel point ils ne comprennent pas ou ils ont atterrit.
Hahaha, bon, ils ont eu le respect de sortir entre la fin et le début d’un morceau, c’est déjà bien !
Au bout du deuxième morceau, les derniers récalcitrants prennent le large, et le filtrage laisse place à des fauteuils libres, des gens s’y engouffrent sans délais.
Mike pendant ce temps arrose les premiers rangs de jets de salive humide avec une pose à la « fontaine » ma foi fort sensuelle.
La musique est violente, les sons aigus percent les tympans, l’énergie de Mike fait plaisir à voir. Une bête noir, totalement possédée par sont élément. Ceux qui prétendent que Patton se fait vieux depuis faith no more n’on qu a voir l’animal à l’œuvre dans Moonchild, c’est juste une furie. Entre pose de monstre, grimace à la golum, mime de bête, secousse sismique de la tête (mais comment ses cheveux tiennent ils en place ? mais quel dose d’anti-migraine doit il ingurgiter chaque soir ?)
Zorn s’amuse sur sa console et les moments de pure violence s’alternent avec des éléments très aériens et bien plus intéressant en live que sur album. Bref, l’équilibre est bien installé et le concert se déroule admirablement !
Vers la fin, Mike poursuit sa performance torse nu, crache, crie, chante, pleure…bref, ça devient limite la boîte à son, mais c’est bien fait !
Il nous fait une petit salto (véridique) dans le publique qui décidément en aura prit plein la tête entre les crachats, la transpiration et les coups (manque plus que les sel et l’urine hahaha) bref.
Le rappel se fera sur une petit performance solo et nous n’aurons pas droit à l’impro de la troupe avec la direction de Zorn sur scène, dommage!
Les morceaux live qui n’apparaissent pas sur les deux albums sont ils forcements des extraits de la suite ou bien plutôt des morceaux unique ?
Les notes de Patton devaient être des bouts de phrase ou je ne sais quoi, mais c’est fort intriguant !
Le bide ne mike mérite une petite enquête. Entre cicatrice et truc gros comme un kyste… des questions se posent…
Belle matinée en tout cas !
Sauf que mon enregistrement n'est pas terrible au final