Welcome to the Wonderful World of... Mike Patton
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 Moonchild

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WakajawakaDjé WoweezoweeD
Angel Dust



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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 10 Déc 2006 - 2:31

Partie N°3
01/12/06
Les lignes qui suivent sont les plus inestimables de l’ensemble. J’ai attendu d’avoir la tête légèrement refroidie dans le train, avant d’ouvrir mon carnet de note. Je me suis même dit : « Putain, mais qui va me croire ? » Allez, j’entretien un suspens qui n’intrigue que moi...
De mon nid Parc Montsouris, je vais à pinces à la Gare Montparnasse, chopper un T.G.V. à 11H pour Nantes. Avenue du Maine, aidé d’un type en scooter qui a gardé son casque du début à la fin, je sépare 2 blaireaux profondément idiots qui s’adonnaient à un pugilat urbain, spectacle pour riverains. Ca s’est terminé quand j’ai convaincu l’un de repartir avec son camion de livraison pendant que l’autre était immobilisé sur le trottoir par mon compère au casque. Entrant dans la gare, encore un peu ébranlé par cette intermède désagréable, je repousse les sollicitations insistantes d’une femme de l’Est réclamant de l’argent.
Elle en remet une couche quand elle me voit repartir du stand Pomme de Pain avec un sandwich, une tartelette poire/chocolat et une bouteille d’eau. Ce préambule anodin pour maintenant aboutir à l’Inespéré, à la récompense inattendue de mon assidue ferveur, au même pas rêvé qui se réalise. Ma langue faisait office d’essuie dents après absorbtion d’une gorgée d’eau et je me décidais à avancer vers mon quai.
Un chauve fige mon œil.
!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Joey … Baron.
Frénétiquement, je ratisse autour de lui.
John Zorn a le nez en l’air.
Derrière lui, Trevor Dunn tient fermement le lourd et large étui métallique qui contient sa basse.
Mike Patton, sous son bonnet noir strié de lignes grises, mesure du regard le quai devant lui.
ENORME
Dingue et énorme.
Figurez-vous qu’en venant, je me disais justement que des gars comme ça en tournée, ils ont un truck confortable, voire un p’tit jet des familles.
Bin nan. Avec leurs tites valises, ils prennent le T.G.V. Le même que le mien. Je ne sais pas quel tête j’avais. Seul Patton pourrait le dire car il était le plus près de moi et me portant à son niveau, je respire très fort, lui dis : « Hi Mike ! Saw you yesterday. Great show ! ».
Impassible, il me regarde et répond « Oh, thank you ».
Piourh. Je les double en m’écartant aussi soigneusement possible pour être à leur côtés sur 20 mètres. Ils montent avant moi, voiture 3.
« Transporté » voiture 7, j’échafaude déjà le projet d’une visite en voiture 3. Damn, fucking fuck. Quel contraste entre le Patton sur scène et sa panoplie de grimaces et la quasi « inexpression » de ce remerciement détaché, juste sobrement poli, au sourire nuancé le temps de ce « Oh, thank you » mémorable.
« Oh ». Même pas une phrase mais qui constitue le sésame fugace à un semblant de communication avec Mike Patton. C’est l’improbabilité statistique d’un tel moment que je savoure, pas une adulation bêtasse qui m’étreint ! Et puis merde, quoi, je vais les voir 3 fois de rang en 4 jours, j’ai bien mérité cette bribe d’attention. Je vous passe l’état d’excitation dans lequel j’étais en m’installant. La jeune fille, paysagiste fraîche…ment diplômée assise à côté de moi en a fait les frais. Nan, ça va, rien de gouzi-gouzi-pilou-pilou oriented dans une soute à bagages. Confusément, je lui ai fait part de ce qu’il se passait actuellement dans ma tête électrochoquée. Elle a eu pitié et m’a écouté jusqu’au bout. Elle est même repartie avec quelques conseils d’écoute d’albums. Je dois compter parmi les plus exaltés et désintéressés promoteur de Tzadik (d’ailleurs, vous qui lisez… heu, rien, rien… mais … si vous avez 1 heure 12 devant vous, tapez « Tzadik » sur votre moteur de recherche « google, si t’as du goût, ça a de la gueule ». Bref, encore une qui a réalisé le lendemain matin en se réveillant qu’elle était amoureuse de moi, en fait…
Pendant que je lui bourrait le mou de mes penchants musicaux, une autre nana de l’autre côté du couloir, apercevant SONORA (souvenez ? plus haut ?...) m’a demandé si elle pouvait le consulter. Elle se rendait aussi au Lieu Unique dépitée d’avoir manqué le concert de Paris. Oh, toi, attends que je finisse avec la sculpteuse d’horizons (descendue à Angers) et je m’occupe de ton cas… Après Angers, j’ai attendu que le T.G.V. reprenne son allure de pointe et ai agrippé le sachet rouge issu d’un achat chez Jussieu Music qui contenait quelques précieux que j’évoquerai quelques lignes loin. Je remonte 4 voitures, balloté par la progression du train. En 1ère classe à mi-wagon, c’est encore Baron que je détecte le 1er. Stupeur : il dort. Si les 3 autres font de même, j’aurai l’air très con à les regarder et j’aurai encore eu l’air franchement débile si j’avais eu un appareil photo. Vous vous imaginez : un gus qui prend en photo sous tous les angles des mecs qui dorment ?
Youkaïdi : les 3 lascars sont éveillés. Tout bas pour ne pas extirper Baron de son sommeil :
- « Hi guys, I don’t wanna bother you but I have things to show to you ».
Et je sors de mon sachet l’album ‘Issue One’ (édition limitée au profit du Stone, club appartenant à Zorn ramené de mon voyage à New York City), le bouquin SONORA, mon billet de Bruxelles. Et un marqueur.
Zorn m’offre un large sourire à la vue de SONORA, comme si je le remettais face un vieux bon souvenir perdu dans l’étendue des parutions sur lui. Il s’en saisi et le dédicace. Au dessus de celle-ci, un mot qu’il a prononcé avant d’écrire mais qu’aujourd’hui encore je ne parviens pas à décrypter. Ce mot finit en « sider ». Il me le rend toujours enjoué. Je sors ‘Issue One’, il esquisse un râlement de surprise. Il s’étonne que celui-ci ne soit pas déjà signé puisque cet album qui ne se trouve qu’au Stone (son club New-Yorkais) et dans le magasin Downtown Music Gallery sur Bowery Avenue, fournisseur officiel des albums de Zorn, existe en édition dédicacée limitée à 1 000 exemplaires. Patton lui rappelle que c’est ‘Hemophiliac’ avec Ikue Mori qu’ils ont signé. Il le signe et chance inouïe, Patton figurant dessus, fait de même. Dans ma lancée, je le tend à Trevor Dunn qui ne le signe pas parce qu’il ne joue pas dessus. Qu’à cela ne tienne, je sors mon billet de Bruxelles. Signature. Montrant Baron endormi, Zorn plaisante : « Him, he’s not really with us ». On se marre. Comme j’ai mon cahier de notes, je leur dit que je vais faire un compte-rendu, pour moi car je ne suis pas journaliste, de leur 3 concerts. Zorn, en forme, fait « I would not do any report about this ! ». Patton et Dunn s’exclaffent. On se remercie mutuellement et je repars, tenant mon sac comme un espion russe détient la dernière trouvaille révolutionnaire de la NASA qui va changer le cours de la vie sur Terre.
Vous allez me trouver débile mais j’affirme que je viens de passer un moment que je qualifierais de culminant dans mon existence. Mieux, 12 mille fois mieux, que tout rendez-vous formel dans un backstage. Et ce dernier sourire reconnaissant et bienveillant de Zorn.
Rétrospectivement, j’aurais pu leur poser encore quelques questions mais c’est bien ainsi. Intense, inégalable, fortissimo, invraisemblable, tatoué.
D’une fierté contenue, je montre mes dédicaces à la brunette, étonnée. Je la convainc de faire de même avec son billet pour Nantes. Je lui tend le mien, pour profiter de cette nouvelle aubaine.
Elle revient, me tend mon billet. 4 signatures. Baron était sorti de ses songes. J’exulte intérieurement. On se sépare sur le quai mais la fête continue : à l’embouchure qui permet de regagner le hall de sortie, les quat’zamis attendent, Zorn toujours devant, les 3 autres tirant des valises comme des scouts paumés. Un homme châtain aux vêtements gris et marrons et une femme, blonde dans une veste en skaïe rouge tape-à-l’oeil les accueillent. Je souris .. à personne.
Passons au diabolique.
(à suivre)
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WakajawakaDjé WoweezoweeD
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 10 Déc 2006 - 2:34

Partie N°4
Les 3 éruptions de Moonchild
Opéra trilogique crépusculaire mais pas trisomique bestiaire en plusieurs opi (‘Moonchild’, ‘Astronome’ et un 3ème à venir dont Zorn a donné le titre en rappel à Paris mais que je n’ai pas retenu en raison du tohu-bohu de la salle, de l’américain mâchouillé de Zorn et du fait que ce titre comporte plusieurs mots contrairement aux précédents). Ces albums puisent leur inspiration dans la littérature de Aleister Crowley et Antonin Artaud à qui est dédié Moonchild ainsi qu’à un pionnier de l'avant-garde, Edgard Varèse. Varèse, illustre inconnu célébré par Pierre Boulez et mentor de Frank Zappa qui fait sienne dans les linner notes de son 1er album 'Freak Out', cette phrase de Varèse : « Present day composer refuses to die ». En soulignant au passage la beauté objective et tout en finesse du artwork de ‘Moonchild’ et ‘Astronome’, Zorn présente les compositions de Moonchild comme se situant dans le maelström morfal de, je cite, « l’intensité hypnotique du rituel et de la spontanéité de la magie dans un format musical moderne ». Traversant l’univers kaléidoscopique de Zorn et y ajoutant une pierre (tombale ?) aux mystiques et fabuleux « I.A.O., Music In Sacred Light » (‘sacred’ étant l’anagramme parfait de ‘scared’ et c’est une erreur de frappe qui m’a fait m’en apercevoir ! Si je le signale, c’est parce que I.A.O. est un signe cabalistique pour ‘666’, le number du Devil) et de ‘Taboo and Exile’, Moonchild va également chercher par doses diluées une part de référence dans les joutes tumultueuses de ‘Xu Feng’, dans le démoniaque gargantuesque et ténébreux de Painkiller, dans la folie supra-technique maîtrisée de Naked City, confirmant la cohérence, l’homogénéité et la continuité des affres créateurs de Zorn. Et puis, corroborant une période d’exploration dans l’extrême électrique de ce faux fou saxé, inscrivons dans cette lignée Electric Masada dont la prestation de cet été à Marciac a atomisé les convictions forgées des cols montés du Jazz. Enfin, quand on y regarde encore d’un peu plus près, on peut apercevoir son goût pour l’électrification amphigourique confinant au crypto-satanique, au travers des tee-shirts qu’il porte parfois, allant de Cannibal Corpse à Agnostic Front, pour balayer une féroce plage jonchée des cadavres morts-vivants d’influences hermétiques Thrash, Death et Hardcore. Mais je ne dis ça que pour faire peur aux p’tits enfants. Les adultes, allez-y … gaiement ! Car aucun appel au suicide là-dedans, au contraire un appel à célébrer la Vie par les entrailles, par le tribal viscéral. Bon,d’accord, la forme artistique peut prêter à trembler des genoux et à claquer des dents comme Coluche déguisé en squelette dans « La Vengeance du Serpent à Plume ». mais faîtes sauter le vernis du macabre pour voir apparaître les ramifications et déclinaisons essentielles de ces musiques dites sombres qui, plus souvent qu’on ne le pense jouent avec le grand-guignol et l’Imaginaire. Et l’imagination de la pieuvre Zorn semble intarissable, au moins autant que les prouesses et performances de ses acolytes Patton, Dunn, Baron, Laswell, Yoshida, Harris, Drake, Frith, Frisell, Lombardo, Saft, Baptista, heu…entre autres…
Voilà pour ce qui est du décors sur papier.
Les 3 concerts se sont tenus les 28 novembre à l’Ancienne Belgique à Bruxelles, 30 novembre à La Cité de la Musique à Paris et 1er décembre au Lieu Unique à Nantes. A chaque fois, ‘Moonchild’ est joué dans son intégralité et dans l’ordre, tout bêtement comme un occulte grimoire dont les chapitres se suivent en ordre logique.
Un découpage grossier pourrait s’opérer ainsi :
- Des morceaux d’obédience « métal » avec des maous riffs de basse : ‘Hellfire’, ‘Caligula’ ou ‘Equinox’,
- Des titres lourds et flottants dus en grande partie au jeu de Baron tout en roulements sur tomes-basse et grosse caisse, très « Carey-ien » [> batteur de Tool] : ‘Ghost of Thelema’, ‘Possession’, ‘616’, ‘Moonchild’, ‘The Summoming’ et ‘Sorcerness’, avec par-ci par-là une ambiance plombée rappelant des passages cliniques du ‘Delirum Cordia’ de Fantômas et pour certains entrecoupés de brulôts frappadingues (mes préférés…) dignes de Naked City/Fantômas. Mention spéciale dans ce registre à ‘Abraxas’ et ‘Le Part Maudit’ (oui ‘le’, pas ‘la’), reflétant la folie tout en soubresauts d’Artaud, opiomane notoire abonné aux stages psychiatriques… Et si cela n’était qu’une folie canalisée, une folie qui a conscience de sa déconnexion, donc pas une folie du tout ? DONC, du génie, lâchons le mot ?!? (j’ai ma p’tite idée, faites-vous la vôtre. Excusez-moi, faut que j’aille souffler dans les pneus de ma R12 qui broute dans le Parc Montsouris).
Au terme de ces incantations au Malus, du bonus : des titres de ‘Astronome’ feront office d’épilogue rugueux, cet album étant moins atmosphérique et plus speedé.
Un seul rappel à Bruxelles pour une brève apparition de Zorn qui viendra jouer le chef d’orchestre survitaminé, orientant le jeu des 3 gars-garnements par un jeu de signes… de sauts.
A Paris, le « même » rappel, à cela près que seule la technique est la même mais l’improvisation dirigée par Zorn est toute à son humeur du jour.
A Nantes, niente. Que dalle. Macache. Oualou. Allez au comptoir, y’a à boire et ici plus rien à voir. Un type au ton narquois appellera Zorn plusieurs fois pendant le concert, entre des morceaux. Le même olibrius, à la sortie de la salle, apercevant un stand de fortune dressé à la hâte dans un coin où sont exposés des posters du soir, criera « C’est combien la place pour Zorn ? »… Dans l’organisation , personne ne moufte. Zorn et ses caprices ont frappé.
A Bruxelles, une personne régissant la salle croisée à l’entrée me dira que le concert commence en retard parce que Zorn vient de passer un temps fou aux balances et n’était pas décidé à commencer tant que le son ne lui convenait pas. Il faut croire qu’à Paris il a été plus emballé par le matos frenchy (quand même, l’acoustique des salles de la Cité de la Musique, faudrait n’être qu’un chieur pour ne pas y trouver son bonheur !). Parce que dans « sans concession », y’a aussi « con » mais bon, v’là le résultat mon gars.
A Nantes, c’est peut-être ce qui a contrarié l’homme aux éternels pantalons treillis orange/gris/marron. Peut-être également ce qui peut expliquer la relative (je bien dis relative car tout cela se joue dans des fréquences trop sensibles pour mon oreille abrutie par 15 ans de concerts) « sous performance » de Patton et le côté ronchonnou de Dunn.
Justement, venons-en au jeu de chacun.
Patton ou l’esthète du cri
Indéniablement, les prestations de Patton, du fait de son instrument vocal, ont focalisé le plus d’attention, de réprobation ou de fascination, et peuvent faire l’objet d’un exercice périlleux et funambulesque de description. Allez, yeux bandés, je me balance.
En avant-propos, une anecdote, à mon sens révélatrice de l’impact que peut avoir Mike Patton si « on le suit » dans l’aliénation à laquelle confine son rôle. A Paris, au balcon sur le flanc gauche de la scène, je devais furieusement tourner la tête, presque me pencher car les sièges sont orientés vers la salle et non pas vers la scène (entre parenthèses : ça m’échappe quand même qu’à La Cité de la Musique où l’acoustique est irréprochable du reste, une telle salle soit aussi mal conçue pour certains auditeurs : torticolis assuré et une seule enceinte dans la tronche, adieu l’effet stéréo !). Nous en étions déjà à environ 7 ou 8 morceaux et une atmosphère plus que pesamment plantée quand j’ai subitement perçu des suffocations muées en pleurs contenus par des reniflements de la part de ma voisine de droite. J’ai vérifié le plus discrètement possible : elle était littéralement submergée d’émotion à un passage où Patton déchirait monstrueusement la salle, orientant tantôt ses cris dans des geignements crispants ou des beuglements hystériques en faisant monter la tension progressivement, de façon exponentielle (j’en vois déjà, parmi vous, qui n’iront jamais découvrir, après avoir lu ces dernier mots et je me marre en pensant à Marie et Ariel !!). Exactement comme on chiale sans vouloir le montrer aux inconnus voisins devant un bon vieux mélodrame au cinéma. M’ôtant le doute qu’elle n’était pas plutôt en train se faire larguer par texto en plein concert, je l’ai vu ensuite exténuée, dans les bras de son mec, hilare : elle bien restée jusqu’au bout et est repartie le visage fendu d’un sourire blême. J’ai rarement croisé quelqu’un qui ait « vécu » si intensément un concert ! (Marie #2 : « hey oh, attends copain, émotions d’accord mais moi, je ne vais pas assister à un concert pour me rendre malade !! »).
Sa plus phénoménale prestation, il l’accomplira ce soir-là où pris d’une transe et suant comme nulle part ailleurs, il quittera rageusement son tee-shirt et restera ainsi jusqu’à la fin de son rappel en solo, hommage de plus de 10 minutes en référence à la madness et à la littérature d’Artaud. Solo tiré du 3ème album à sortir. Alors oui, Patton crie, hurle, rugit, vocifère, beugle, tonitrue, s’égosille à faire pâlir les samouraïs de Kurosawa, s’époumone comme un verrat égorgé, proposant toute une déclinaison de tête de fous allant de Klaus Kinski dans « Aguirre, la Colère de Dieu » au Jack Nicholson du « Vol au dessus d’un Nid de Coucous ». Amplifiés par Zorn en Geppetto invisible et machiavélique aux machines, tous les midinets cracheurs de mots du pitoyable monde néo-métal peuvent aller ranger leur bracelets à clous et leur mascara noir autour des yeux. La bête inquiétante, le fauve pléthorique leur montre la voix des Ténèbres. Et danse tantôt comme un possédé bondissant, tantôt comme un oiseau arqué sur une jambe prenant appui en ressort sur l’autre, parallèle au sol, accompagné de mouvements avant/arrière face à ses compagnons de rite ésotérique, et s’en va dans des gesticulations d’enfant colérique insoutenable, exécutant des déplacements afro-shamaniques exubérants. J’aime ça, voir des tripes chanter. Je ne sais plus où j’ai trouvé récemment l’expression « agité du vocal » pour qualifier cet ovni omni-préverbaliste complet. En dehors de Naked City et de certains passages de ses 2 galettes sur Tzadik (les inécoutables ‘Pranzo Oltranzista’ et ‘Adult Themes For Voice’), de ‘Weird Little Boy’ (produit sur Avant, le 1er label de Zorn), d’un album sur Ipecac, le label de Mike Patton (‘She’ attribué à Maldoror, c’est-à-dire Patton + Masami Akita aka Merzbow) et de 2 albums de Fantômas (‘Amenaza Al Mundo’ et ‘Suspended Animation’), ‘Moonchild’ est peut-être l’attaque phonique hypersonique qui rapproche le plus Patton du Yamantaka Eye de l’album ‘Wow 2’ des Boredoms, pour filiation parmi les plus probantes. A noter que Eye, heum.., « chante », keuf-keuf…, tout comme Patton dans Naked City. (Yamantaka Eye en est même un membre fondateur). Naked City ? Le projet le plus irrévérencieux et pantagruélique de… Zorn. Attention, les novices, en contrepoint et contrepoids, Patton est aussi un crooner charmeur. Il faut l’entendre faire des manières séducteur invétéré avec Lovage (Dan « The Automator » Nakamura aux platines) sur certains titres de Faith No More, Mister Bungle ou bien sur une reprise limite niaise d’un titre du compositeur Burt Bacharach, ou également une funky attitude décalée sexy dans « Fear No Love » de Bob Ostertag, ou encore cette fabuleuse version de « The Ballad Of Hank MacCain » sur l’album « The Big Gundown » car en pur chercheur, Patton a une faculté vertigineuse à décliner sous différents registres tout ce qui lui passe entre la langue et le palais, de la plus fluette bluette au plus gore de chez matamore. Il est amusant pour corroborer cette dernière remarque de savoir que moins d’une semaine encore avant Moonchild, Patton, collaborateur de Björk le temps d’un album, de Kaada, le mou illuminé norvégien, se dandinait sur ses propres compositions-chansonnettes pop-rap en compagnie de Rahzel et Imani Coppola, invitant Norah Jones (!), son grand pote Dan The Automator partenaire de Lovage cité plus haut, Kool Keith, Massive Attack, Amon Tobin, Bebel Gilberto, Dub Trio, Kid Koala, Dale Crover (batteur de Melvins), Odd Nosdam, Dose One et Jel (je ne connais pas ces 3 derniers, obscurs rappeurs). Dans cette liste, aucun vraiment réputé pour le bruit assourdissant qu’ils créent ! (à l’exception de boucles torturées chez Amon Tobin, et encore, pas de quoi arracher un séquoïa)
C'est à Nantes qu’il semblera le plus en peine à extirper le démon hors de lui, ayant plus recours qu’à Bruxelles et à Paris de gestes et de simagrées qu’il récupère de ses sorties avec Fantômas.
Ca va ? Besoin de sucre après tout ça ? Normal.
(à suivre)
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 10 Déc 2006 - 2:34

Partie N°5

Sa basse tonne
Loin d’être dans l’ombre Trevor Dunn s’isole derrière des cheveux qu’il a à nouveau longs et ne se présente que son profil gauche sur scène. Ainsi, on ne voit de son manche qu’un longiligne noir auréolé à son extrémité de 4 papillons en argent. Pupitre face à lui, il y prend et repose épisodiquement une sorte de médiator métallique décuplant les crachats saturés de sa basse. Il est indubitablement l’élément le plus représentatif du son de ‘Moonchild’ dont la puissance de feu ne trouve d’égal à mon sens que dans certain groupe de grind ou chez la jouissive terreur des fracassants chantres du spazz Lightning Bolt, Brian « Brain » Gibson.
Seulement Trevor n’est plus l’histrion à couettes tyroliennes de Mister Bungle. Depuis Fantômas, il intériorise, affine un jeu épuré, aux riffs ravageurs, couperets, précis, décadents, ultra concentré. A Paris, il montrera son visage le plus radieux lors du rappel. A Nantes, il est le moins démonstratif, presque maussade. Les coudes sur la table dans le T.G.V., il n’a quasiment rien dit, bouille ronde observatrice et amusée. Paradoxalement, il a griffonné la signature la plus chiadée. Un mec discret, sans aura particulier mais qui bouillonne de créativité et qui n’attend que d’avoir quelque chose entre les mains pour vous le montrer mais pas pour vous faire une démonstration. Il a tout compris à l’humilité qui donne un liberté d’inspiration hors du commun. Et puis, Trevor, pardonne-moi si j’ai très peu investi jusqu’ici sur tes albums et innombrables collaborations mais ton ‘Sister Phantom Owl Fish’ avec ton T.D.’s Trio Convulsant est une merveille de jazz hybride.
Baron en…Comte Nosferatu
Joey Baron, c’est LE complice de longues dates de Zorn au sein des pas-doux-dingues Naked City d’abord puis depuis 12 ans de Masada en version acoustique et électrique. Toucher racé de parfait autodidacte, fin et en frottements de doigts parfois (avec Masada) ou joyeusement déchaînés aux entournures, capables d’exécuter des enchaînements de contre-temps vertigineux qui font que Naked City ait pu être aussi dingue. Comme souvent, il est la tour de contrôle rivée tour à tour sur Dunn et Patton, les fixant du regard pour prendre le top et donner l’énergie. Sempiternellement guilleret à la fin de chaque morceau, il apporte la touche de clarté indispensable à l’oxygénation de ‘Moonchild’. Chauve, concentré, en col roulé ou tee-shirt noir le teint albâtre dont devait rêver Murnau pour célèbre Comte Orlock (Nosferatu), il mise sur une quasi télépathie pour recevoir les ondes millimétrées de ses 2 semblables et pour assener de frappes précises sans fioritures ses toms et cymbales, parfois tomber.
A Bruxelles, son apport est éloquent, à Paris, il est plus effacé et relâché. C’est à Nantes qu’il se montrera le plus détendu décochant de généreux rires pour stimuler Patton et Dunn qu’il semble sentir ne pas être dans leur meilleures dispositions.
Dans les 3 villes, les spectateurs s'attendaient à voir Zorn, largement annoncé sur tous les programmes mais il n'a fait que de minces apparitions, et encore pas à chaque concert, lors des rappels puisqu'il était aux machines, en ingé-son. C'est en partie cela qui les a déçu, en tendant l'oreille. D’ailleurs, difficile de parler de rôle dans l’ombre. Symboliquement, sur la grande affiche que j’ai ramené de Nantes, il y est proclamé en toutes grosses lettres et les autres complices en dessous en minuscule, par pour effet d’annonce. Mais ce que j'admets, c'est qu'il faut déjà avoir une grande idée de l'univers et de l'évolution de Zorn + celle de Patton + celle de Dunn + celle de Baron, ainsi que les liens étroits qui se tissent entre les 4 compères. Ils jouent de cette complicité de longue date plus qu'une certaine virtuosité encore qu’il en faille assurément pour exécuter ce qu'ils font. En raison de l'étrange complexité et de la charge d’agressivité au-delà d'une musique apparemment pas si compliquée, je comprends que des personnes ont quitté les salles (il faut aussi admettre que Patton ne peut que faire peur au non initié).
Au final, palme du public et de la prestation d'ensemble la plus fusionnelle à Bruxelles, prix du meilleur son et de la plus foudroyante prestation de Patton à Paris, récompense de la plus belle salle et du plus beau vent infligé au public par Zorn à Nantes. Intérieurement, à Nantes, je jubile et me contrefous de la dernière farce de Zorn. Ca ne me fait sincèrement, ni chaud ni froid de ne pas le revoir sur scène, étant donné notre rencontre privilégiée dans le train dont je garde l’image d’un sourire touché.
Faibles rappels, voix qui huent le nom de Zorn. Pourtant pas fétichiste (c’est la 1ère fois en 15 ans de concert que je demande des autographes !), je pense amoureusement à mon billet dédicacé par les 4 gaziers.
Quant à l’album ‘Moonchild’, forcément plus on l’écoute, plus le son s’éclaircit comme le lent détachement des feuilles capitonnées, carapaçonnées et superposées d’un artichaut qu’on dépiaute pour en atteindre le graal central : Une rencontre avec l’Extrême.

A suivre (si j’en ai le courage) :
« Jé retrouve un pote pas vu depuis 10 ans lors d’un concert où un seul morceau est joué (ZU à la Dynamo le 6 décembre) ».
« Jé se fait kicker son ass par les NOMEANSNO. Nan ?! Si. Naaaan ?!!!!!
(Si, si, à la Maroq’ le 8 décembre) ».
N.B. à l'attention de dju21 : Zorn a un string rose de chez Aubade.
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 10 Déc 2006 - 16:51

WakajawakaDjé WoweezoweeD a écrit:
Partie N°2 :
Belle surprise en sortant de la chouette salle de l’Ancienne Belgique, assommé d’exaltation à l’issue du, non, des 2 concerts. Oui, il faut quand même que j’évoque brièvement le concert très visuel de OTHIN SPAKE en ouverture. Je ne peux pas dire ‘décevant’ puisque je ne connaissais ni des dents, ni des lèvres. Quasiment personne ne doit connaître d’ailleurs : leur 1er album n’est pas encore sorti et le concert était une sorte d’avant-première de ce trio unissant un gratteux de DEUS et le batteur de FLAT EMPTY SOCIETY. Sur le papier, alléchant. Sur la scène, ennuyant. Qui ne décolle pas malgré les efforts remarquables de Teun Verbruggen à la batterie. Impro d’accord mais trop fouilli et sans relief où la guitare barbouillait des notes brouillonnent sans imprégner la toile. En fond, une vidéo continue composée d’animation diverses en superposition.

pour info: le groupe c'est F E S - flat earth society ,Trevor faisait un temps parti du projet Othin Spake, il nous en avait parlé à Paris lors du concert de 2005 à Paris
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 10 Déc 2006 - 20:43

xspirit a écrit:
WakajawakaDjé WoweezoweeD a écrit:
Partie N°2 :
Belle surprise en sortant de la chouette salle de l’Ancienne Belgique, assommé d’exaltation à l’issue du, non, des 2 concerts. Oui, il faut quand même que j’évoque brièvement le concert très visuel de OTHIN SPAKE en ouverture. Je ne peux pas dire ‘décevant’ puisque je ne connaissais ni des dents, ni des lèvres. Quasiment personne ne doit connaître d’ailleurs : leur 1er album n’est pas encore sorti et le concert était une sorte d’avant-première de ce trio unissant un gratteux de DEUS et le batteur de FLAT EMPTY SOCIETY. Sur le papier, alléchant. Sur la scène, ennuyant. Qui ne décolle pas malgré les efforts remarquables de Teun Verbruggen à la batterie. Impro d’accord mais trop fouilli et sans relief où la guitare barbouillait des notes brouillonnent sans imprégner la toile. En fond, une vidéo continue composée d’animation diverses en superposition.

pour info: le groupe c'est F E S - flat earth society ,Trevor faisait un temps parti du projet Othin Spake, il nous en avait parlé à Paris lors du concert de 2005 à Paris

Non, Trebor n'a jamais fait partie d'Othin Spake, il a uniquement fait une tournée avec Teun Verbreugen, intitulée "Teun Verbreugen Nozzle Slag".

J'ai été voir ce concert et j'ai été assez déçu, car la basse était très peu mise en avant, c'était limite si on l'entendait, et il n'y avait rien d'extraordinaire...
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 10 Déc 2006 - 21:04

je suis limite content de lire ça, j'ai pas pu y aller à ce concert, ça soulage
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeLun 11 Déc 2006 - 1:10

et sinon ya personne qui a le live de paris de MOONCHILD a fair tourner ?
viking
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 14 Déc 2006 - 1:10

Franklin a écrit:
xspirit a écrit:
WakajawakaDjé WoweezoweeD a écrit:
Partie N°2 :
Belle surprise en sortant de la chouette salle de l’Ancienne Belgique, assommé d’exaltation à l’issue du, non, des 2 concerts. Oui, il faut quand même que j’évoque brièvement le concert très visuel de OTHIN SPAKE en ouverture. Je ne peux pas dire ‘décevant’ puisque je ne connaissais ni des dents, ni des lèvres. Quasiment personne ne doit connaître d’ailleurs : leur 1er album n’est pas encore sorti et le concert était une sorte d’avant-première de ce trio unissant un gratteux de DEUS et le batteur de FLAT EMPTY SOCIETY. Sur le papier, alléchant. Sur la scène, ennuyant. Qui ne décolle pas malgré les efforts remarquables de Teun Verbruggen à la batterie. Impro d’accord mais trop fouilli et sans relief où la guitare barbouillait des notes brouillonnent sans imprégner la toile. En fond, une vidéo continue composée d’animation diverses en superposition.

pour info: le groupe c'est F E S - flat earth society ,Trevor faisait un temps parti du projet Othin Spake, il nous en avait parlé à Paris lors du concert de 2005 à Paris

Non, Trebor n'a jamais fait partie d'Othin Spake, il a uniquement fait une tournée avec Teun Verbreugen, intitulée "Teun Verbreugen Nozzle Slag".

Toutes ces citations, c'est comme des poupées russes... Tout ça pour dire que si xspirit dit tenir ça de Trevor, je pense que tu ne devrais pas être aussi catégorique.
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 14 Déc 2006 - 12:57

C'est vrai qu'il est catégorique le lascar....
mais , le projet n'ayant pas de nom quand il m'en avait parlé , j'ai effectivement pu me tromper... c'est effectivement Teun Verbreugen Nozzle Slag le truc qu'ils ont fait en commun...
ça n'a pas grande importance...
donc othin spake c'est bien le batteur TEUN VERBRUGGEN (Pascal Schumacher Quartet, Jef Neve Trio, Quatre, Bruno Vansina's VVG Trio , Alexi Tuomarila Quartet, Peter Vermeersch's (X-Legged Sally) Flat Earth Society et Rackham...), le guitariste MAURO PAWLOWSKI (dEUS, Mauro & The Grooms...) et lel claviériste JOZEF DUMOULIN (Mâäk's Spirit...).
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 14 Déc 2006 - 19:59

bon,
je vais me faire tirer dessus mais je viens de capter ça et peut-etre que vous connaissez pas... sinon escusez le derangement.
(en bas de la page la video)
http://www.portail44.org/sorties/detail-189.htm
++
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 14 Déc 2006 - 20:11

sergent a écrit:
bon,
je vais me faire tirer dessus mais je viens de capter ça et peut-etre que vous connaissez pas... sinon escusez le derangement.
(en bas de la page la video)
http://www.portail44.org/sorties/detail-189.htm
++
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comprends pas...
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 14 Déc 2006 - 22:36

Cool la vid' , merci.
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 14 Déc 2006 - 23:20

|BRAM| a écrit:

comprends pas...

t'as du mal hein
ben il te montre une video de naked city et s'excuse si on l'a deja vu , bien cool la vidéo , merci sergent
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeVen 15 Déc 2006 - 1:53

Ce qui est vraiment trop cool sur cette video c'est qu'elle a 18 ans!!!
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeVen 15 Déc 2006 - 11:22

|BRAM| a écrit:
Qui ça ? Qui a 18 ans ?

....comprends pas


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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeVen 19 Jan 2007 - 17:54

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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 1 Fév 2007 - 1:26

ZornFan a écrit:
enfin dispo sur le site de tzadik et je pense pour la semaine prochaine en France ???

Putain j'ai hâte !!!

www.tzadik.com/index.php?catalog=7357

Moonchild - Page 14 Tz73574tv

Bonsoir à tous,

énorme cet album, je l'ai reçu tout récemment et c'est la baffe complète, pourtant je m'en étais déjà pris une belle avec le At The Mountain Of Madness de l'Electric Masada (vu aussi en live à Jazz In Marciac en Août dernier), du coup et dans la foulée, je me suis commandé Astronome sur mamazone sans même l'écouter, on m'a dit qu'il dépotait sévère aussi...
Qu'en pensez-vou d'Astronome ?
merci et @+
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 1 Fév 2007 - 1:46

Astronome c'est comme Moonchild mais encore plus théâtrale puisque c'est un opéra et que le coffret est bien spécial. Je ne parle peut-etre que pour moi mais je trouve que Astronome prend les points forts de Moonchild et en rajoute. Je crois que les 3 sont encore bien meilleurs. Bref Astronome c'est plus que de la musique dans mon coeur.

Sinon moi aussi j'ai été époustouflé par Electric Masada et vraiment j'espère que les nouvelles compos Masada pourront être jouées par E-Masada:cheers:
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 1 Fév 2007 - 1:55

ah ok, merci
donc je l'attend encore plus impatiemment alors
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 1 Fév 2007 - 3:07

j'n'exagère pas une miette. Définitivement mon album préféré de Tzadik et certainement dans mes préférés de Patton. Je me retiens pour ne pas l'écouter chaque jour!viking
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeJeu 1 Fév 2007 - 20:15

04/11/05 a écrit:
Sinon moi aussi j'ai été époustouflé par Electric Masada et vraiment j'espère que les nouvelles compos Masada pourront être jouées par E-Masada:cheers:
Je ne pense pas que ça pose un problême que Electric Masada joue des morceaux du Book Two. Le problême, ça serait plutôt quand. C'est un groupe un peu rare. C'est comme Naked City. Ils trouvent bien un tout petit créneau pour tourner de temps en temps. Ils pourraient bien en trouver pour enregistrer 17 albums.
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeSam 15 Sep 2007 - 23:51

personne aurait une photo des partitions que patton lisait pendant le concert de moonchild sur le pupitre là jme demande ce qu'il y avait dessus comment c'était retranscrit
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 0:04

Ah mon humble avis, personne n'a ce que tu demandes. Mais en réflechissant au truc, ça doit être que des annotations et des points de repères qui ne veulent surement dire quelque chose que pour Patton.
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 0:41

Gros Singe a écrit:
personne aurait une photo des partitions que patton lisait pendant le concert de moonchild sur le pupitre là jme demande ce qu'il y avait dessus comment c'était retranscrit


Vu de loin à Bruxelles ça ressemblait pas vraiment à des partitions mais plutôt à des notes, de façon graphiques mais aussi des mots des symboles etc... mais rien qui ressemble à du solfège
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 1:55

jy etais aussi mais g pas su bien voir
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MessageSujet: Re: Moonchild   Moonchild - Page 14 I_icon_minitime

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